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Analyse critique et épistémologique du neurofeedback comme dispositif psychothérapique.

  • Photo du rédacteur: Claire Maiore
    Claire Maiore
  • 30 juil. 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 août 2020

Analyse critique et épistémologique du neurofeedback comme dispositif psychothérapique. Le cas emblématique du trouble déficit de l’attention avec hyperactivité! Epistemological and critical analysis of neurofeedback as a psychotherapeutic system. The emblematic case of attention

deficit/hyperactivity disorder



Résumé

Dans l’optique d’asseoir la légitimité du neurofeedback comme thérapeutique et de mieux informer les patients sur cette thérapeutique, les études classiques d’efficacité (études contrôlées randomisées en double insu) sont indispensables mais ne représentent qu’un aspect parmi d’autres. Nous avons donc proposé d’appliquer les critères de Duruz au cas emblématique du neurofeedback pour la prise en charge du trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Nous avons, d’une part, rendu compte du modèle du neurofeedback selon les cinq critères scientifiques de pertinence et de preuve. Nous avons, d’autre part, analysé l’épistémologie engagée par le modèle du neurofeedback et une perspective neuro-phénoménologique a été proposée. Enfin, nous soulignons, qu’en France, la création d’une communauté scientifique, rattachée aux sociétés savantes internationales existantes sur le neurofeedback, devient nécessaire.


© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.



1. Introduction


1.1. Biofeedback et neurofeedback


Les techniques de biofeedback sont en partie basées sur le paradigme du conditionnement opérant, un concept important en psychologie expérimentale. Elles permettent l’apprentissage de la régulation d’une fonction physiologique qui, normalement, n’est ni perc¸ue ni contrôlée consciemment [1]. Un paramètre mesurant cette fonction physiologique est traité par une interface technique afin de fournir au sujet une information continue et en temps réel, le « bio-feedback », le plus souvent sous forme visuelle ou auditive. Les changements réalisés dans la direction désirée sont renforcés positivement. Le sujet contrôle cette activité biologique afin d’obtenir éventuellement un effet thérapeutique sur un processus pathologique.


Un type spécifique de biofeedback, appelé « EEG biofeedback » ou « neurofeedback » utilise comme paramètre l’activité électroencéphalographique (EEG). Il permet la régulation de l’activité cérébrale par le sujet présentant des troubles neurologiques ou psychiatriques afin de réduire l’intensité de symptômes cliniques [2]. Chez l’enfant, le neurofeedback est étudié dans le trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) depuis environ une trentaine d’années [3].



Article complet disponible en pdf en cliquant ici


 
 
 

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